andare
fermamente
avanti
l’ossimoro
della vita tutta
XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX
avancer
fermement
de toute vie
l’oxymore
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© Simona Polvani Immagine&Piccola_forma 2023
andare
fermamente
avanti
l’ossimoro
della vita tutta
XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX
avancer
fermement
de toute vie
l’oxymore
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© Simona Polvani Immagine&Piccola_forma 2023
Vedi le nuvole in volo
– gli occhi appannati
Pensi – strane evocazioni vaporose –
Alle strie – chiamarsi anche connessioni –
D’amicizie vivaci
Le distanze incommensurabili
Non tengono quando un’apparizione
Invita i volti prediletti
Quel cirro che piacerebbe
A Linda
L’occhio di vapore nel cielo
Come in quell’inchiostro a china di Gao
La curiosità all’orizzonte
Cristina in ebollizione
Il nodo di brace infuocata laggiù
Nel fondo – catalizzatore di dubbi e cuore
Cyril inarrivabile
E la nebbia liscia e opaca
Tu, malinconica,
Da attraversare
in cerca degli aranci e dei rosa
Prima che la notte piombi a picco
Senza tregua
(5 giugno 2018)
S’entrouvrent les nids
d’ oiseaux imaginaires
d’emblée ils ouvrent
les ailes
ils sont tantôt
au-dessus de ma tête
tantôt
au-dessus de l’océan grossi
par les larmes
strié par les traces
de l’espoir retenu
avec les dents
Vole sans peine
gonflé d’air saumâtre
toi, la seule merveille
que montre du doigt l’enfant
pendant la traversée
Poème: Simona Polvani, Agliana, 2015
Traduction : Rossana Jemma, 2016
Image: Horizon. 2014 © Guido Mencari www.gmencari.com
A voir, voir - écouter, écouter sur la migration, l’attachement, l’accueil, la violence de la solitude face au monde, où comment.
Le 29 mai dernier j’ai participé à la performance “Autour de l’Attachement”, par Hantu (Weber+Delsaux), à Place de la Chapelle à Paris, en soutien aux jeunes migrants et mineurs isolés avec la participation de Manon Burg, Maria Clark, Lina Do Carmo, Abelle Halo, Max Kaario, Jeanne Laurent, Valentin Pirollo, Simona Polvani (moi-même), Fulya Poyraz, Stella Goldschmidt, Mathilde Tondat, Xecon Uddén, Eun Young Lee.
Cette performance a eu lieu grâce à 350 exemplaires de “l’Attachement” de Pascale Weber (Ed. Al Dante) présentant un défaut de fabrication et autrement voués au pilon.
Voici la vidéo “L’attachement, Paris, la jungle”, mai-juillet 2016, par Hantu (Weber+Delsaux), tournée à Calais dans la New-Jungle et à Paris lors de cette lecture-performance “Autour de l’Attachement” .
©hantu(weber+delsaux), 2016. www.hantu.fr
Quelques images de la performance à Place de la Chapelle – ©hantu(weber+delsaux)
PASSI /Errare è umano
Fuori dal quadro gazze bicolori e conigli. Ricchezze di natura da cogliere al volo. Altrove altri movimenti a impressionare i globi.
En dehors du cadrage pies bicolores et lapins. Richesses de nature à saisir au vol. Ailleurs d’autres mouvements à impressionner les globes.
Simona Polvani with Damiano Meacci
Château Éphémère, Carrières-sous- Poissy
Day #01 | PASSI / Errare è umano residence
Cette année, avec le musicien électronique Damiano Meacci, nous serons en résidence au Château Éphémère – fabrique sonore et numérique avec notre projet PASSI / Errare è umano, pour la création d’une performance sonore-poétique. Elle se propose de questionner l’acte de l’errance. Errer comme mouvement, élan originaire et vital, spatial et physique, temporel, intime et politique. Errare, qui veut dire aussi se tromper, mouvement à faux pas. Errer pour se perdre ou se retrouver, partir, migrer, pas nécessaire, profondément humain.
Un premier volet de notre résidence sera en avril (du 15 au 23 avril) et ensuite en octobre. (du 18 au 31)
Voici la présentation de notre projet dans le site du Château Éphémère, que nous remercions déjà pour nous avoir choisi.
http://chateauephemere.org/passi-errare-e-umano-simona-polvani-damiano-meacci/
Je tiens un journal de la résidence, quelques impressions traduites en quelques vers. Vous pouvez les trouvez à ce lien: 01 / First day of PASSI residence 02/ Second day of PASSI residence
Photo: Guido Mencari | www.gmencari.com
Il y a du vide parfois,
du vide
même si le vide n’existe pas
comment se débarrasser du vide, autour, dedans, en dehors
d’un phénomène qui en nature n’existe pas
comment penser au plein, plein de tout
mouvement perpétuel, choc entrechoqué, sobre fusion
couleurs à tromper, à faire crever l’iris
et le recréer
imaginer – pas de froid, de givre, de glace,
pas l’image du vide
songer, songer au tout, se faire espace
et particule, se faire le tout
puis laisser la main glisser
et se poser
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Simona Polvani, 2016
Chers tous / Cari tutti,
je parteciperai à la performance / parteciperò alla performance
PASSAGE – UNE MARCHE RALENTIE
Performance collective avec les élèves de cours de Butō de Laura Oriol.
Performeurs: Anna Gaïotti, Marlène Hélois, Aurélie Ruby, Simona Polvani, Sali El Jam, Mounia Belahcene, Rasha Zeid, Husain Alghajar, Rema Ahalnbwany, Issa Alissa
16h, samedi 31 octobre 2015
Le pont bleu, rue Riquet 18e / 19e arrondissement (celui qui traverse le chemin de fer de la Gare de l’Est), Paris
Durée : 2h environ
« Marcher lentement, simplement. Juste marcher. Réapprendre à marcher, à sentir chaque pas, son pied qui se déroule. Nous marchons pour retrouver nos appuis sur ce chemin, notre appui sur cette terre. Notre vie est un passage au travers de ce monde. Nous quittons peut-être tous un jour notre famille, notre pays, nos amours et enfin, notre corps. Où allons nous de ce pas? Comment accepter que nous sommes seulement de passage ? Comment ne pas résister au temps qui passe? Et quelle sera ma trace? La lenteur de la marche contribue à la renaissance du corps, nous revenons à notre corps qui est par habitude ignoré, abandonné. Il y a quelque chose de l’espace qui change, nous entrons dans une intemporalité. Un espace interne vient s’ouvrir, des mémoires profondes qui surgissent. Nous passons, comme nos ancêtres sont passés pour nous laisser place, comme nous laisserons place aux nouvelles générations, qui marcheront dans l’empreinte de nos mémoires ». (Laura Oriol)
Image: Photo de la performance ‘Yield’ de Angela Newsham Redwood Vos) et Laura Oriol – Juillet 2014. Photographe: Jérôme Gaussein — a La Défense
Salve!
Mi piace iniziare il 2015 con la condivisione di un bellissimo “documento” video, l’intervista realizzata da Andrea Porcheddu a Romeo Castellucci in occasione dell’assegnazione al regista del Leone d’oro alla carriera durante la Biennale Teatro 2013.
Un pozzo di immagini, di riflessioni sul teatro e l’arte, attraverso la poesia come azione, la ricerca di bellezza, il rapporto alla parola, gli animali, lo spettatore e il palcoscenico ultimo, l’attore….
Buona visione!
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Bonjour!
J’aime beaucoup commencer le 2015 par le partage de ce très beau “document” vidéo, l’entretien réalisé par Andrea Porcheddu avec Romeo Castellucci, à l’occasion de la remise du Leone d’Oro à la carrière au metteur en scène italien pendant la Biennale Teatro 2013.
Un puis d’images, des réflexions autour du théâtre et de l’art, par la poésie en tant qu’action, la recherche de beauté, le rapport à la parole, les animaux, le spectateur et le dernier plateau, l’acteur..
[Parigi. Dalla mia finestra ad oblò, al settimo piano. La distesa degli Champs de Mars. La Tour Eiffel, la punta avvolta nella nebbia.]
Le foglie degli alberi, mosse dal vento,
sono farfalle gialle
fuori stagione.
Palpito d’ali che non divorerà il cielo.
[Paris. Depuis ma fenêtre à hublot, au septième étage. L’étendue des Champs de Mars. La Tour Eiffel, la pointe enveloppée pas la brume.]
Les feuilles des arbres, agitées par le vent,
sont des papillons jaunes
hors saison,
frémissement d’ailes qui ne dévorera pas le ciel.