Il y a du vide parfois,
du vide
même si le vide n’existe pas
comment se débarrasser du vide, autour, dedans, en dehors
d’un phénomène qui en nature n’existe pas
comment penser au plein, plein de tout
mouvement perpétuel, choc entrechoqué, sobre fusion
couleurs à tromper, à faire crever l’iris
et le recréer
imaginer – pas de froid, de givre, de glace,
pas l’image du vide
songer, songer au tout, se faire espace
et particule, se faire le tout
puis laisser la main glisser
et se poser
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Simona Polvani, 2016